La psychanalyse appliquée à des questions thérapeutiques aboutit à s’orienter à travers le symptôme subjectif dont souffre le sujet. On agit dont aussi bien avec la parole et ses déterminations inconscientes qu’avec la répétition qu’elle implique, en ouvrant un travail d’élaboration avec l’aide du psychanalyste.

L’objectif du traitement analytique n’est pas uniquement de soulager le patient du symptôme au nom d’un idéal, mais de se guider à partir de ce que veut dire ce symptôme, en tenant compte de ce qui constitue un obstacle dans les soins, aussi bien par les proliférations du sens que par ce qui se répète sans cesse dans le mal-être dont souffre le sujet.

Le travail de la clinique psychanalytique est d’avoir une incidence sur un sujet qui se responsabilise de sa souffrance et qui ne soit pas indifférent à ce qui lui arrive. C’est ainsi qu’apparaissent pendant le déroulement du traitement un temps et un lieu pour élaborer l’énigme du mal-être.

Un traitement psychothérapeutique est classiquement abordé en individuel, mais dans certaines situations, le groupe exerce une fonction importante et qui permet de, avec et à travers lui, d’élaborer et d’approfondir des questions qui cherchent des réponses: des groupes de parents d’enfants ou d’adolescents souffrant de TDAH, d’autisme, des victimes de bulliying et de maltraitance psychologique, des personnes qui prennent soi de proches qui souffrent de maladies chroniques, ou des patients qui suivent un traitement psychopharmacologique de longue durée et qui souhaitent s’en déshabituer. Ainsi, un groupe acquiert de la consistance et un objectif psychothérapeutique pendant des séances sui s’orientent aussi bien sur ce qui arrive à la personne qu’au groupe en tant qu’unité.